Photographier et connaître les oiseaux marins avec Théo Treels

Le littoral est un milieu grandiose, avec des paysages magnifiques et une incroyable richesse naturelle. Cet article va vous faire découvrir la diversité ornithologique du littoral et vous donnera les meilleures astuces pour photographier les oiseaux d’eau. Limicoles, laridés, anatidés et ardéidés n’auront bientôt plus de secrets pour vous. Tous sont d’excellents sujets pour la photo nature et je vous invite à les découvrir au travers de mes photos et de mes conseils.

Le littoral côtier : un véritable réservoir ornithologique.

Cet article a été rédigé en collaboration avec Théo Treels, un jeune naturaliste Lillois passionné et engagé. Ce sont ses propres photos qui illustrent ses propos et sa volonté de transmettre. Vous pouvez retrouver plus de ses actualités sur sa page Théo Photographie.

Où trouver les oiseaux marins ?

Géographiquement, la plus forte concentration d’oiseaux d’eau se situe sur la façade Atlantique. Nous sommes d’ailleurs bien lotis car la France a une position centrale sur l’axe de migration Est-Atlantique. Cette direction est une véritable « autoroute du ciel » pour les oiseaux, reliant la Sibérie, le Nord de l’Europe, l’Europe de l’Est et l’Afrique de l’Ouest. Les grandes baies et les golfes de la côte Atlantique permettent l’installation de nombreuses espèces hivernantes. Grace à cela, nous accueillons la 3ème plus grosse population d’oiseaux d’eau hivernants en Europe, après les Pays-bas et le Royaume-Uni.

Carte représentant les couloirs de migrations d’oiseaux en France. Issu de bet-barussaud.

D’autre part, il faut noter que certaines régions offrent également des zones humides à l’intérieur des terres (marais, salines, prés salés, lagunes, rivières, etc.). C’est un lieu idéal pour photographier certaines espèces du littoral y trouvant refuge, pour une halte migratoire ou pour nidifier. C’est l’occasion d’apprendre à connaître ces espèces même pour les photographes habitant loin du littoral.

Quand photographier les oiseaux d’eau ?

C’est une chance, le littoral est un haut lieu de vie ornithologique durant toute l’année. Le bord de mer est un véritable eldorado pour tout ornitho-photographe. C’est un biotope passionnant, avec plein de possibilités pour les photographes animaliers et les amateurs de nature. On peut distinguer deux schémas de vie correspondant à la saison hivernale et la saison estivale :

  • En hiver :

En hiver, on peut observer de grands rassemblements d’oiseaux tels que
bécasseaux, canards, oies. Revenant du Groenland ou de Sibérie, ces derniers se regroupent dans leurs quartier d’hivers ou ils y passeront toute la saison jusqu’à leur départ au printemps.

Rassemblement hivernal de bécasseaux sanderling.
  • Au printemps :

Après la période hivernale, au début du printemps, la migration prénuptiale est un moment privilégié pour l’observation ornithologique. Des espèces exceptionnelles peuvent être observées durant leur halte migratoire (pause pendant laquelle les oiseaux se nourrissent et se reposent avant de repartir ). C’est alors le retour des Ardéidés tels que les hérons, crabiers ou bihoreaux.
Le début du printemps est également une excellente période pour observer les oiseaux pélagiques (espèces vivant en haute mer). Ces oiseaux sont de retour sur terre seulement pour nicher et élever leurs progénitures. Vous pouvez profiter d’une sortie en bateau pour pouvoir les observer dans les meilleures conditions (fulmars boréales, fous de bassan, macareux moines, puffins, etc.)

Petit gravelot nichant dans un marais intérieur au printemps.

Les oiseaux du littoral sont mes oiseaux préférés, peut-être à cause de leur complexité d’identification… J’ai passé tellement d’heures à apprendre à les identifier, ça ne s’oublie pas !

Limicoles, laridés, anatidés et ardéidés : connaître les oiseaux d’eau

Les limicoles, les habitants de la boue

Vous avez aperçu un oiseau au bec très long ? Il avait également de longues pattes ? Aucun doute vous êtes bien sur le littoral, au plus près des limicoles. Vous avez sûrement déjà entendu parler des bécasseaux, gravelots, barges ou encore des bécassines qui font parti de ce même groupe d’oiseaux. Du  latin “limus” signifiant boue et “cola” « habite ou exploite », limicole signifie « qui exploite la boue ».

Le courlis courlieu, un limicole typique avec son long bec.

Ces oiseaux grégaires sont souvent aperçus par centaines sur nos plages en train de remuer le sable pour se nourrir. Chaque espèce a développé un bec d’une longueur donnée, adapté à une ressource alimentaire particulière. En effet, leurs proies sont enfouies à différentes profondeurs (vers, mollusques, crustacés, insectes, etc.). Ainsi, grâce à la beauté de l’évolution, ils peuvent exploiter leur milieu en occupant une niche écologique bien précise et se nourrir sans entrer en compétition entre espèces.

Groupes de bécasseaux sanderling se nourrissant à marée basse en remuant le sol.

Les Laridés, dont la fameuse mouette

Vous connaissiez probablement déjà les mouettes et les goélands qui font partis du groupe des Laridés. Ce mot nous vient du latin laridae, dérivé de larus signifiant goéland, auquel on a ajouté le suffixe « –ae » pour « apparentés au« . La famille est donc basée sur des traits apparentés aux goélands. D’autre part, le mot mouette vient de l’ancien français « miau » qui donnera miauler et qui correspond bien à la mouette rieuse.

Mouette tridactyle au stade juvénile (d’où le bec noir).

Savez-vous différencier la mouette du goéland ?
La taille est un indice important, le goéland est toujours plus massif que la mouette. Le bec est jaune (avec une petite tache rougeâtre) chez le goéland alors qu’il est rouge chez la mouette. Cela devrait vous aider à les différencier sans difficulté.

Bec jaune et allure massive : nous sommes en présences d’un goéland (argenté).

Les laridés sont de plus en plus présents en ville car ils s’adaptent au milieu urbain. Ils sont par exemple très présents autour des décharges dans lesquelles ils viennent s’alimenter.
La sterne et la guifette sont moins connues du grand public, mais sont aussi des laridés. Certains de ces oiseaux sont pélagiques et vivent en haute mer, ne se rapprochant des côtes que lorsqu’ils viennent nicher sur les falaises et les îlots.

Les anatidés, des oiseaux qui flottent

Ils forment un autre groupe comprenant les canards, les cygnes, ou encore les oies. Ces espèces sont parfois aussi présentes en ville (lacs, rivières, marais, etc.). Ces oiseaux grégaires sont inféodés aux zones humides. Pouvant être cantonnés dans des zones restreintes en période de grand froid il est possible de voir des groupes de centaines d’individus occupés à se nourrir. Certains de ces oiseaux offrent un spectacle magique lors des parades nuptiales impliquant vocalises et postures complexes. Il est d’ailleurs très simple d’en observer certaines comme celle du cygne tuberculé présent dans les lacs, rivières un peu partout en ville.

Bernache du Canada

Ci-dessus de haut en bas et de gauche à droite : Fuligule morillon, cygnes tuberculés, canard colvert et canard indéterminé.

Les Ardéidés, des oiseaux chasseurs-pêcheurs

Vous devez sans doute connaître le héron cendré qui est très présent dans les parcs, lacs et rivières. Ou encore l’aigrette garzette, impressionnante par sa technique de chasse. Les oiseaux appartenant à ce groupe sont pêcheurs ou chasseurs : poissons, amphibiens, reptiles, rongeurs, et parfois oiseaux juvéniles constituent leur régime alimentaire.

Aigrette garzette, bonne représentante des ardéidés.

Vivant en colonies pour la plupart, plus isolés pour d’autres, ces oiseaux sont inféodés aux zones humides. La présence d’ardéidés est souvent un bon indicateur d’une eau poissonneuse.
Vous aurez également surement un jour la chance de croiser le héron garde-boeuf. C’est un petit héron blanc ayant une relation synergique (appelée commensalisme) avec les animaux des champs tels que les chevaux et bovins.

Héron garde-bœuf, fréquemment en groupe autour des animaux de pâturage.

Zoom sur… le plumage des oiseaux :
Les plumes ont un rôle de protection, d’isolation et de camouflage. Ces pourquoi ces dernières se renouvellent au fil des saisons, permettant à l’animal d’être d’un coloris adapté à la saison.
Lors des premières années (1 an ou 2 ans) l’oiseau immature porte un plumage dit juvénile. Une fois adulte, deux mues annuelles auront lieu. La première, incomplète, de janvier à avril : les oiseaux perdent les plumes usées de la tête, du corps et des ailes. La deuxième aura lieu après la reproduction, de juillet à octobre, et sera totale.

Quel matériel pour photographier les oiseaux du littoral ?

Le matériel photo

Pour la photographie animalière j’utilise mon téléobjectif Tamron 150-600mm f/5-6.3 monté sur un appareil photo numérique de type reflex, le Nikon D3200. Une housse de protection permet de protéger le matériel photo du sable, de la mer, et de l’humidité ambiante. Je vous conseille également d’emporter avec vous une batterie de secours et un pinceau pour retirer du sable qui ce serait éventuellement posé sur votre matériel. A vous de voir si vous souhaitez travailler avec ou sans trépied : il aura l’avantage d’isoler votre matériel du sable et de vous permettre de photographier dans les basses lumière du soir ou du matin. Mais il aura l’inconvénient de photographier les oiseaux d’un point de vue plus élevé, sauf si ce dernier est un trépied type macro (les pied s’écartant pour être près du sol).

Téléobjectif protégé par sa housse, je suis prêt à affronter les éléments pour photographier les groupes d’oiseaux sur la plage.

Lors de sorties où je suis davantage installé, lors d’un affût fixe par exemple j’emporte également :

  • mes jumelles pour repérer plus facilement la faune environnante
  • de quoi écrire pour consigner mes observations
  • un compteur quand je souhaite quantifier les populations observées
  • mon guide ornitho pour apprendre et vérifier les espèces
Mon matériel pour photographier et observer les oiseaux lors d’un affût.

La tenue du photographe littoral

La plage, l’humidité et le sable constituent un univers hostile, autant pour le matériel que pour le photographe. Pour s’en protéger, une tenue étanche peut être utilisée, mais à titre personnel j’utilise des waders (sorte de grande bottes montant jusqu’au torse). Si vous souhaitez photographier toute l’année, je vous conseille d’avoir une épaisseur pour l’été et une autre pour l’hiver. Le néoprène est une matière idéale pour la saison froide : 3 à 4 mm sont suffisants à mon sens pour affronter les températures difficiles. Avoir deux paires permet de travailler dans un plus grand confort : la prise de vue côtière est déjà assez inconfortable pour ne pas y rajouter en plus des waders trop chauds en plein été et inversement. Une veste imperméable permet également de compléter la tenue et de pouvoir se coucher sur le sol, sans être mouillé par capillarité.
Je vous renvoie vers cet article si vous souhaitez davantage de conseils sur le camouflage pour la photographie animalière. Selon votre méthode vous choisirez ou non d’y adjoindre un filet de camouflage pour gagner en discrétion.

Image prise au sol. Grâce à mes vêtements adaptés, je peux photographier au ras de l’eau et obtenir une photo à hauteur de l’animal.

Mes astuces pour photographier les oiseaux de bord de mer

Comment photographier les oiseaux sur la plage ?

Une technique simple consiste à profiter de la marée basse pour longer les plages. C’est souvent à ce moment là que nombre d’oiseaux viennent se nourrir en groupe, ce qui peut les rendre beaucoup moins farouches que lorsqu’ils sont isolés. Des rassemblements de centaines d’individus peuvent être parfois observés. Profitez de cette opportunité pour les approcher sans les effrayer.

La technique est simple : marchez sur la plage ou la digue avec une paire de jumelles afin de trouver de grands groupes. Une fois repérés, il vous suffit de l’approcher doucement. Arrivé à bonne distance, avancez lentement tout en observant leurs comportements. Des cris d’alarmes vous feront comprendre qu’il est préférable de ne plus avancer. C’est à ce moment qu’il vous faudra vous allonger et ne plus bouger afin de vous faire oublier. Au bout d’un moment ils vous intégreront parfaitement à leur environnement et s’approcheront peut-être, ce sera le moment pour avoir des gros plans. Vous n’aurez plus qu’à attendre qu’ils s’éloignent pour vous relever sans les déranger. Il est également possible de photographier à marée montante, ce qui les obligera à remonter avec la marée.

Remontée de la marée : attention danger !

Votre sécurité est la plus importante. Avant toute sortie prévoyez toujours de quoi avoir l’heure. Fixez vous l’heure à laquelle il faudra remonter sur la plage, comptez trois heures d’avance sur la marée. C’est primordial, notamment lorsque vous prévoirez des sorties sur une baie. Cela peut paraître beaucoup, mais les deux dernières heures sont très dangereuses étant donné la vitesse à laquelle l’eau remonte. Prenez également garde aux bâches. Il s’agit d’une cuvette suivie d’un banc de sable. Lorsque la marée recouvre la bâche, l’eau s’échappe vers l’aval selon un système de vidange. Ce sont ces courants d’arrachement. Les sables mouvants peuvent aussi vous piéger. Avancez donc sans vous précipiter et analysez continuellement l’environnement. En prévention, annoncez votre trajet à un proche et votre heure de retour.

Deux images à quelques minutes d’intervalle en fin de marée. L’eau qui monte ne pose pas de problème à ce coulis courlieu, mais peut être un danger pour le photographe.

Les réglages pour photographier les oiseaux d’eau

Savoir exploiter au mieux les paramètres de son appareil photo est fondamental pour réussir ses images en toutes circonstances. C’est également important pour réussir à se démarquer. L’apprentissage des fondamentaux a été compliqué et fastidieux lors de mes débuts en photographie mais c’est l’étape qui m’a le plus aidé. Pour commencer, je vous recommande les différents modes semi-automatiques permettant de se mettre à l’aise avec la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme et les ISO. (Mode priorité vitesse, priorité ouverture). Vous pouvez vous familiariser avec ces notions sur cet article pour maîtriser les fonctions de bases de votre réflex.

Ce goéland argenté était idéalement positionné dans une ambiance sombre. Mode manuel, à 1/800e, ISO 100 à f/6.3. Un développement sur Lightroom est venu parfaire ce low-key.

Une fois les bases acquises le mieux reste pour moi de passer en mode manuel. Ça peut être un peu difficile au début puisque le simple passage d’un nuage devant le soleil peut changer tous les paramètres. Il est donc compliqué d’être prêt en toutes circonstances en cas de rencontre avec l’animal ; mais croyez-moi le jeu en vaut la chandelle. Une fois ce mode acquis il sera possible pour vous de jouer avec toutes les lumières possibles : contre-jours, lumières artificielles, de nuit, etc. C’est pour moi une façon de laisser libre court à mon imagination et ma créativité.

Note de Thomas : une alternative au mode tout manuel est de rester en manuel avec iso automatiques (mode TAV chez Pentax). Ce mode permet de laisser l’appareil gérer l’exposition mais c’est vous qui déciderez de l’ouverture (donc de la profondeur de champ) et de la vitesse (donc du flou de mouvement potentiel). Ce mode sera un peu plus simple à appréhender. Si vous souhaitez une exposition particulière il faudra jouer avec la compensation d’exposition (+1Il ou -2IL par exemple).

Une échasse blanche dans un marais salant de Camargue. Le mode manuel, une vitesse de 1/800e, ISO à 200 et une ouverture à f/6.3 m’ont permis de figer cette ambiance minimaliste.

Comment protéger ces oiseaux ?

Protéger leur habitat

Les oiseaux littoraux créent des colonies sur des zones très à risque : les plages. Ils sont donc fortement sujets à la prédation, mais également au piétinement ou au dérangement lié aux activités humaines. C’est pourquoi il est essentiel de protéger ces espaces et de respecter ces zones de nidification.
Les colonies d’oiseaux pélagiques peuvent nicher sur de petits ilots rocailleux isolés, qu’il est important de protéger. Par exemple en veillant à garder une bonne distance entre les sites de nidification et les bateaux, voulant parfois trop s’approcher par curiosité. Tout dérangement peut causer la fuite du couple nicheur et donc faire échouer la nichée.
Il est donc fondamental de prévenir tout dérangement. Différentes mesures comme la construction de plateformes flottantes ou l’entretien des  îlots sur les fleuves, lacs, marais peuvent également permettre de créer ou garder des zones de nidification à certaines espèces du littoral.

Si rien n’est changé dans les décennies à venir, la montée des eaux sera une menace pour les oiseaux du littoral. L’essentiel de leurs habitats (aires d’étapes migratoire et de nidification) pourrait être submergé. Cela causerait une perte considérable des effectifs et des migrations notablement perturbées.

Recenser pour protéger

La protection des oiseaux peut également passer par des gestes simples, comme le recensement régulier de vos observations (WETLANDS International). Il est intéressant de faire remonter l’information via des logiciels (NaturaList, Faune France, etc.) servant à cartographier et analyser l’évolution des populations d’animaux à différentes échelles. Cela peut paraître anodin, mais ces renseignements permettront par exemple de mettre en place des mesures afin de favoriser la colonisation de certaines espèces. A plus grande échelle cela permet de suivre l’évolution des populations d’oiseaux d’une année à l’autre afin d’établir un état des lieux. La surveillance est un moyen de protection des oiseaux du littoral.

Apporter votre soutien à la LPO / devenir bénévole

Les centres étant submergés de travail au retour des beaux jours votre aide sera appréciée par les professionnels afin de les aider à accueillir et soigner un maximum de pensionnaires. C’est un travail pouvant être très physique mais offrant de grands moments de partage. N’hésitez pas à contacter la Ligue de Protection des Oiseaux de votre région ou les associations locales et y déposer vos candidatures afin de faire un beau geste pour la biodiversité.

En savoir plus sur Théo

« Tout a commencé il y a quelques années lors d’une sortie photographique. J’ai eu la chance de me retrouver au cœur d’une roselière où se tenait une chorale grandiose, orchestrée par les passereaux paludicoles. Jusqu’au moment où un aboiement me surprit. Je suis sorti de l’observatoire. J’étais en train de vivre le moment le plus marquant de ma vie de naturaliste : deux brocards arrivaient sur moi. Je me suis baissé pour ne pas les brusquer. Pendant que les deux chevreuils étaient trop occupés à jouer pour remarquer ma présence, je marquais cet instant dans ma mémoire. Empli de joie par cet incroyable moment, je ne faisais qu’un avec la nature. »

Photographe nature depuis mes 16 ans j’ai toujours apprécié le contact animal. J’ai commencé par photographier les animaux en me baladant, jusqu’au jour où j’ai compris l’importance des ambiances et des lumières. J’ai donc ensuite essayé de laisser plus d’espace à l’animal, tout en continuant en parallèle à faire des images plus documentaires pour partager mes observations. Je suis aujourd’hui également investis dans des associations naturalistes pour protéger ce que j’aime.

Suivez le sur son site internet et son compte instagram !

Pour aller plus loin :

Je vous recommande deux ouvrages pouvant vous aider à identifier les oiseaux :

  • le premier reste l’indétrônable guide ornitho pour pouvoir progresser et apprendre. Ce guide, aux Editions Delachaux et Niestlé coûte une trentaine d’euros.
  • Pour se spécialiser il existe également le guide d’identification des limicoles d’Europe, également aux Editions Delachaux et Niestlé.
Merci de noter cet article 🙂

4 thoughts on “Photographier et connaître les oiseaux marins avec Théo Treels

  1. Merci pour cet article. Attention à la marée effectivement mais ce ne sont pas les deux dernières heures qui sont nécessairement les plus dangereuses. La vitesse de montée de la mer est maximale au cours des troisième et quatrième heure de montée mais le danger dépend de la configuration des lieux : attention à ne pas se laisser encercler par le flot. Si vous ne connaissez pas les lieux, le plus simple et le plus est de vous promener à marée descendante.

  2. Je voulais écrire : « le plus simple et le plus SÛR est de vous promener à marée descendante » (si vous ne connaissez pas les lieux)

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